Les expats chinois
Et oui, les expats chinois existent et sont nombreux, en France comme à travers le monde.
Xiao, étudiant chinois à l'université d'Angers, m'a laissé un commentaire soulevant le problème identitaire des expats chinois.
En effet, pour mes amis chinois ayant vécu en France ou à l'étranger, ils reviennent souvent au pays un peu déboussoler. Je m'explique.
Tout expatrié acquiert de l'expérience et une ouverture d'esprit. Les voyages forment la jeunesse et on le sait. Mais, de retour en France, personne ne pourra noter mon bagage culturel au premier abord. Or, les chinois voient cette différence. Qu'elle soit vestimentaire, gestuelle ou autre, ils ne reconnaissent pas leur propre culture dans les expatriés chinois. Pire certains chinois les interrogeront sur leurs nationalités.
D'un autre côté, l'expatrié chinois se rendra compte d'un fossé existant de part son propre bagage culturel comme de son ouverture d'esprit. Il est désormais différent de la masse.
Ainsi, entre l'ouverture d'esprit acquise à l'étranger et le regard médusé de la masse, l'expatrié chinois se sent différent voire moins chinois...
Or, ce que je disais à Lan une fois de retour à Shanghai, c'est qu'elle n'est pas moins chinoise mais elle fait partie de cette nouvelle génération de chinois à avoir un plus. Dans son cas, en plus de la culture chinoise, elle possède aussi la culture française qui la détermine forcément dans sa vie au quotidien. Lan ne serait plus elle-même sans ce côté français ni son regard influencé par notre culture. Cependant, cette influence française ne remet pas en cause son origine chinoise.
En clair, c'est un phénomène nouveau pour tous les chinois. La chine s'ouvre au monde et sa population s'ouvre avec elle. Ces étudiants bien que nombreux restent largement minoritaires face à la population chinoise. Ils sont donc les pionniers d'une nouvelle culture, celle d'une culture chinoise au regard porté non plus sur le monde Asiatique et sa culture mais le monde en général et son melting pot de cultures.
Xiao, étudiant chinois à l'université d'Angers, m'a laissé un commentaire soulevant le problème identitaire des expats chinois.
En effet, pour mes amis chinois ayant vécu en France ou à l'étranger, ils reviennent souvent au pays un peu déboussoler. Je m'explique.
Tout expatrié acquiert de l'expérience et une ouverture d'esprit. Les voyages forment la jeunesse et on le sait. Mais, de retour en France, personne ne pourra noter mon bagage culturel au premier abord. Or, les chinois voient cette différence. Qu'elle soit vestimentaire, gestuelle ou autre, ils ne reconnaissent pas leur propre culture dans les expatriés chinois. Pire certains chinois les interrogeront sur leurs nationalités.
D'un autre côté, l'expatrié chinois se rendra compte d'un fossé existant de part son propre bagage culturel comme de son ouverture d'esprit. Il est désormais différent de la masse.
Ainsi, entre l'ouverture d'esprit acquise à l'étranger et le regard médusé de la masse, l'expatrié chinois se sent différent voire moins chinois...
Or, ce que je disais à Lan une fois de retour à Shanghai, c'est qu'elle n'est pas moins chinoise mais elle fait partie de cette nouvelle génération de chinois à avoir un plus. Dans son cas, en plus de la culture chinoise, elle possède aussi la culture française qui la détermine forcément dans sa vie au quotidien. Lan ne serait plus elle-même sans ce côté français ni son regard influencé par notre culture. Cependant, cette influence française ne remet pas en cause son origine chinoise.
En clair, c'est un phénomène nouveau pour tous les chinois. La chine s'ouvre au monde et sa population s'ouvre avec elle. Ces étudiants bien que nombreux restent largement minoritaires face à la population chinoise. Ils sont donc les pionniers d'une nouvelle culture, celle d'une culture chinoise au regard porté non plus sur le monde Asiatique et sa culture mais le monde en général et son melting pot de cultures.