Touche pas à ma touffe
Le métro ça décoiffe! Et c'est le moins qu'on puisse dire.
Le métro chinois ressemble plus à une mélée du stade toulousain qu'à un mode de transport en commun.
D'ailleurs,, la seule chose que les usagers ont en commun c'est que leurs amis servent tous de piliers pour la mélée.
Métro blindé, les portes sonnent pour se refermer, la rame est pleine. Une jeune se précipite tout de même de rentrer et celle qui la suit se jette sur elle de toute sa masse comme dans les soirées de rugbyman.
Moi, sur le quai, je patiente pour le prochain, ce qui représente au bas mot 2 bonnes minutes d'attente. Mais , je décide de sacrifier ces deux min pour éviter un bain de foule et profiter de la scène. Je sens arriver ce grand moment. J'ai appris à les voir venir à des km à la ronde. J'en salive déjà.
Bien qu'en se jettant et poussant sa copine jusqu'à la luxation de l'épaule, il n'y a visiblement plus de place. Je m'étonne de la violence dont ils peuvent faire preuve. Mais l'enjeu en vaut la peine: 2min d'attente bordel!
Toujours guidée par cette lueur d'espoir de monter et après lui avoir déplacé une ou deux vertèbres, elle s'acharne toujours à pousser sa copine pour la quicher dans un coin, histoire de faire un peu de place. Sauf que la copine elle ne veut plus, les portes se referment et elle se rend bien compte du problème au demeurant très simple: pas de place, pas le temps, elle au milieu...
Touchée par de la pure clairvoyance comme touchée d'une grace divine, elle réalise enfin l'infaisabilité de leur projet. Je remercie le ciel au passage d'avoir intervenu auprès de cette petite ingénue. Elle souhaite maintenant faire marche arrière. Pour cela, faudrait d'abord que ça copine arrête de la pousser comme un bélier aux portes d'Orléans. L'histoire semble se répéter. Les portes ont par là même commencé à se refermer et la pauvre se retrouve prise en sandwich. La séparation semble inévitable lorsqu'elle lui somme de la lachée.
Mais notre amie Marie-obstination semble en grande forme olympique aujourd'hui et à maintenant décidé de tout faire pour récupérer sa copine. Un pied sur le dragon de fer, elle tire de toutes ses forces pour extraire le bras et ce qui pourra suivre de sa copine. Je commande une autre intervention divine pour cette petite pucelle enragée.
Chose rare en Chine, le sens commun semble intervenir en premier. L'employé du métro qui jusque là lui gueulait ds les oreilles qu'elle ne pouvait monter, décide d'aider à écarter les portes pour faire sortir la copine. Le monstre cède, la libère et repars. La victime essaye de se rassembler tant bien que mal et de grader ce qui lui reste de dignité pour sauver la face. C'est donc naturellement qu'elle se retourne vers notre aimée de tous, Marie-Obstination et lui pousse la gueulante de sa vie.
Il semblerait qu'elle entrevoit éventuellement la stupidité de son acharnement.
Mais, quoi qu'il en soit, son regard traduit tout de même le fond de sa pensée:
"suis sûre qu'on aurait pu monter..."
Elle ne lâche rien, elle est très forte.
Le métro chinois ressemble plus à une mélée du stade toulousain qu'à un mode de transport en commun.
D'ailleurs,, la seule chose que les usagers ont en commun c'est que leurs amis servent tous de piliers pour la mélée.
Métro blindé, les portes sonnent pour se refermer, la rame est pleine. Une jeune se précipite tout de même de rentrer et celle qui la suit se jette sur elle de toute sa masse comme dans les soirées de rugbyman.
Moi, sur le quai, je patiente pour le prochain, ce qui représente au bas mot 2 bonnes minutes d'attente. Mais , je décide de sacrifier ces deux min pour éviter un bain de foule et profiter de la scène. Je sens arriver ce grand moment. J'ai appris à les voir venir à des km à la ronde. J'en salive déjà.
Bien qu'en se jettant et poussant sa copine jusqu'à la luxation de l'épaule, il n'y a visiblement plus de place. Je m'étonne de la violence dont ils peuvent faire preuve. Mais l'enjeu en vaut la peine: 2min d'attente bordel!
Toujours guidée par cette lueur d'espoir de monter et après lui avoir déplacé une ou deux vertèbres, elle s'acharne toujours à pousser sa copine pour la quicher dans un coin, histoire de faire un peu de place. Sauf que la copine elle ne veut plus, les portes se referment et elle se rend bien compte du problème au demeurant très simple: pas de place, pas le temps, elle au milieu...
Touchée par de la pure clairvoyance comme touchée d'une grace divine, elle réalise enfin l'infaisabilité de leur projet. Je remercie le ciel au passage d'avoir intervenu auprès de cette petite ingénue. Elle souhaite maintenant faire marche arrière. Pour cela, faudrait d'abord que ça copine arrête de la pousser comme un bélier aux portes d'Orléans. L'histoire semble se répéter. Les portes ont par là même commencé à se refermer et la pauvre se retrouve prise en sandwich. La séparation semble inévitable lorsqu'elle lui somme de la lachée.
Mais notre amie Marie-obstination semble en grande forme olympique aujourd'hui et à maintenant décidé de tout faire pour récupérer sa copine. Un pied sur le dragon de fer, elle tire de toutes ses forces pour extraire le bras et ce qui pourra suivre de sa copine. Je commande une autre intervention divine pour cette petite pucelle enragée.
Chose rare en Chine, le sens commun semble intervenir en premier. L'employé du métro qui jusque là lui gueulait ds les oreilles qu'elle ne pouvait monter, décide d'aider à écarter les portes pour faire sortir la copine. Le monstre cède, la libère et repars. La victime essaye de se rassembler tant bien que mal et de grader ce qui lui reste de dignité pour sauver la face. C'est donc naturellement qu'elle se retourne vers notre aimée de tous, Marie-Obstination et lui pousse la gueulante de sa vie.
Il semblerait qu'elle entrevoit éventuellement la stupidité de son acharnement.
Mais, quoi qu'il en soit, son regard traduit tout de même le fond de sa pensée:
"suis sûre qu'on aurait pu monter..."
Elle ne lâche rien, elle est très forte.