Mika à Zigong
Ce weekend, je suis partit en campagne chinoise voir un petit Teyrannais exilé au beau milieu de nulle part. Mika est parti faire un VIE dans le "trou du cul" officiel du monde. Voilà plus d'un an qu'il m'en parlait de son zigong et ses dinosaures... Oui, la ville serait connue pour quelques oeufs de dino trouvés dans les environs. Pas plus d'une dizaine d'expats sont recensés dans cette ville de plus d'un million d'hab. Il est quand même resté plus de deux sur place sans péter un plomb, ou faire un meurtre... C'est quand même pas facile surtout qu'il a jamais étudier le chinois. Mais il s'en sort très bien.
A trois heures de bus de Chengdu, le temps de mater M. et Mme Smith en Chinois, ils sont forts Brad Pitt et Angelina Jolie, ils parlent tous deux chinois sans accent. Ils sont "fluent"... Plus un autre film de mafia chinoise qui se castagne et où tout le monde meurt sans savoir pourquoi...
Bref, à peine descendu du bus, les gens me dévisagent, les petites chinoises ricanent et on me pointe du doigt en disant "laowai, laowai". Faut quand même l'avoir vécu une fois dans sa vie.
Mon portable ne passe pas sauf pour des appels d'urgence, ça rassure toujours...
Là je me dis que je suis loin de mon pays d'origine, très loin même.
Mika me récupère et après visite de son appart et de la ville, on décide de diner avant d'aller dans un des deux bars de la ville. La partie crêpe a vite été abandonnée face à la poele haute technologie qui agrippe la crêpe comme une ventouse... Du coup, c'est petite salade acompagnée de Muscat. Me souvenais plus que le muscat me manquais tant...
On débarque donc dans le bar. Oui, débarquer est le terme exact quand on est deux expats au milieu d'une foule qui vous scrute toute la soirée. On vient nous voir, on nous offre à boire, bref, dans l'ensemble c'est plutôt bonne ambiance.
Puis, comme je l'ai écris dans un article précédent le dimanche midi, c'est Do Mac parce que les lendemains de soirées, c'est un petit rituel... Je rassure mes lecteurs et lectrices (elles sont si nombreuses), je ne me nourris pas de do mac, juste une fois par semaine pour varier du riz et des noodles.
Bref, je continue mon histoire parce que c'est du gros dossier. Apres l'épisode du "je crache par terre dans le Domac", voilà le "je torche mon mome dans le Domac" et je parle pas de Mika qui me fait remarquer la foret vierge sous les bras de la meuf en débardeur derriere moi...
Résolution du nouvel an de septembre:
"arreter de fréquenter les maisons de l'oncle Ronald en Chine"
Puis, viens l'heure du départ, après avoir récupéré ce qu'il restait de mes cartons. Je dis ce qu'il restait parce qu'ils sont éventrés et mes enceintes boussillées. Je suis deg... Vraiment deg pour mes enceintes.
Bref, en achetant mon billet retour la guochetière me dit "il reste plus qu'une place dans le bus, ça ira?"
"Ben oui puisque je veux qu'une place". Moi et mon égo tenons sur une seule place au cas où ça ne se verrai pas...
En attendant le bus, une chinoise s'amuse à faire tourner des grillons sur une hélice. Ils battent des ailes, et font tourner l'hélice plus vite jusqu'à ce que l'un d'entre eux fasse un vol plané sur un mètre ou deux. Elle le ramasse et le replace sur l'hélice... Je vous explique pas le mal de crane et la gerbe de ces grillons à tourner en rond sans cesse. Cet instrument de torture ne repésente aucun intérêt. Je me demande même si les chinois pigent que les grillons ne battent pas des ailes pour leur faire du vent mais plutot pour se barrer de cet enfer.
Je monte finalement dans le bus avec mon ticket numéroté siège 37. Arrivé au fond, 35, 36 et plus rien... Pas de 37.
Je me retourne et première réaction "dites les copains, c'est quoi la blague, ya pas de place 37 dans ce bus... La grognasse des tickets se marre et me dit que la 37ème place est celle à coté du chauffeur... La place de rêve, je voyage à côté de grognasse qui veut taper discute et du chauffeur qui à la main scotchée au klaxon... Moi, j'ai mal au crane de heir soir, je sens que le voyage va être long... La cerise sur le gâteau, le film est une histoire de singe qui rate son avion pour se retrouver dans les montagnes du colorado à faire du Snowboard... Encore un chef d'oeuvre de l'industrie Hollywoodienne.
"God blesse América et leurs filmes de merdeu"...
A trois heures de bus de Chengdu, le temps de mater M. et Mme Smith en Chinois, ils sont forts Brad Pitt et Angelina Jolie, ils parlent tous deux chinois sans accent. Ils sont "fluent"... Plus un autre film de mafia chinoise qui se castagne et où tout le monde meurt sans savoir pourquoi...
Bref, à peine descendu du bus, les gens me dévisagent, les petites chinoises ricanent et on me pointe du doigt en disant "laowai, laowai". Faut quand même l'avoir vécu une fois dans sa vie.
Mon portable ne passe pas sauf pour des appels d'urgence, ça rassure toujours...
Là je me dis que je suis loin de mon pays d'origine, très loin même.
Mika me récupère et après visite de son appart et de la ville, on décide de diner avant d'aller dans un des deux bars de la ville. La partie crêpe a vite été abandonnée face à la poele haute technologie qui agrippe la crêpe comme une ventouse... Du coup, c'est petite salade acompagnée de Muscat. Me souvenais plus que le muscat me manquais tant...
On débarque donc dans le bar. Oui, débarquer est le terme exact quand on est deux expats au milieu d'une foule qui vous scrute toute la soirée. On vient nous voir, on nous offre à boire, bref, dans l'ensemble c'est plutôt bonne ambiance.
Puis, comme je l'ai écris dans un article précédent le dimanche midi, c'est Do Mac parce que les lendemains de soirées, c'est un petit rituel... Je rassure mes lecteurs et lectrices (elles sont si nombreuses), je ne me nourris pas de do mac, juste une fois par semaine pour varier du riz et des noodles.
Bref, je continue mon histoire parce que c'est du gros dossier. Apres l'épisode du "je crache par terre dans le Domac", voilà le "je torche mon mome dans le Domac" et je parle pas de Mika qui me fait remarquer la foret vierge sous les bras de la meuf en débardeur derriere moi...
Résolution du nouvel an de septembre:
"arreter de fréquenter les maisons de l'oncle Ronald en Chine"
Puis, viens l'heure du départ, après avoir récupéré ce qu'il restait de mes cartons. Je dis ce qu'il restait parce qu'ils sont éventrés et mes enceintes boussillées. Je suis deg... Vraiment deg pour mes enceintes.
Bref, en achetant mon billet retour la guochetière me dit "il reste plus qu'une place dans le bus, ça ira?"
"Ben oui puisque je veux qu'une place". Moi et mon égo tenons sur une seule place au cas où ça ne se verrai pas...
En attendant le bus, une chinoise s'amuse à faire tourner des grillons sur une hélice. Ils battent des ailes, et font tourner l'hélice plus vite jusqu'à ce que l'un d'entre eux fasse un vol plané sur un mètre ou deux. Elle le ramasse et le replace sur l'hélice... Je vous explique pas le mal de crane et la gerbe de ces grillons à tourner en rond sans cesse. Cet instrument de torture ne repésente aucun intérêt. Je me demande même si les chinois pigent que les grillons ne battent pas des ailes pour leur faire du vent mais plutot pour se barrer de cet enfer.
Je monte finalement dans le bus avec mon ticket numéroté siège 37. Arrivé au fond, 35, 36 et plus rien... Pas de 37.
Je me retourne et première réaction "dites les copains, c'est quoi la blague, ya pas de place 37 dans ce bus... La grognasse des tickets se marre et me dit que la 37ème place est celle à coté du chauffeur... La place de rêve, je voyage à côté de grognasse qui veut taper discute et du chauffeur qui à la main scotchée au klaxon... Moi, j'ai mal au crane de heir soir, je sens que le voyage va être long... La cerise sur le gâteau, le film est une histoire de singe qui rate son avion pour se retrouver dans les montagnes du colorado à faire du Snowboard... Encore un chef d'oeuvre de l'industrie Hollywoodienne.
"God blesse América et leurs filmes de merdeu"...