Born to backpack (4)
Levé à 6h pour chopper le premier bus, qu'on aura pas d'ailleurs. Oui, les chinois pour ce qui est question de se lever töt, ce sont les champions. Tant pis, on attendra une petite heure et demi à comater gentillement histoire de finir notre nuit. Je crois que c'est ce qui doit être le plus dur ici, avoir le rythme des chinois. Le soleil se lève vers 6h donc il fait quasi jour dès 5h. Moi qui est l'habitude de vivre à la sudiste: me lever tard, souper vers 13h, diner à 21h. Là, c'est à l'inverse. Quand ça braille à 6h du mat', ils ne conçoivent pas que d'autres peuvent encore dormir...
On prend le bus, l'autouroute pour Hangzhou est déserte, mais le chauffeur manque pas de klaxonner à chaque dépassement. En fait, les chinois ne roulent pas vraiment droit et ne regardent jamais ce qui arrive dérrière, donc faut annoncer qu'on arrive. Une anecdote: la police roule, tranquille émile, sur deux voies, notre jeune taxi, debout sur le klaxon ne manque pas de leur signaler et double à l'arrache. Petite précision, si on double sur une ligne continue en Chine et que qqun arrive en face, c'est pas grave tant que ça passe...
Bon, dans le bus, on a le droit à un film de Kung Fu chinois genre Karaté Kid... Du coup, on regarde la route et on hallucine sur les km d'autouroutes aériennes en construction. Les chinois sont mort de rire devant leur film... Je suis pas sûr qu'ils se rendent vraiment compte que leur pays est en pleine mutation. Pour eux, ces travaux d'Hercules sont quotidiens... Nous on prend peur en se disant que le bulldozer chinois est en route et qu'il va faire très mal une fois bien rödé... Je suis même pas sûr que depuis la France, on puisse vraiment s'en rendre compte. On a quand même du soucis à se faire, croyez moi.
On arrive à Hangzhou, après 4h de bus, on reprend le bus de ville pendant une demi-heure pour arriver au centre avec le lac de l'ouest sous les yeux...
On prend le bus, l'autouroute pour Hangzhou est déserte, mais le chauffeur manque pas de klaxonner à chaque dépassement. En fait, les chinois ne roulent pas vraiment droit et ne regardent jamais ce qui arrive dérrière, donc faut annoncer qu'on arrive. Une anecdote: la police roule, tranquille émile, sur deux voies, notre jeune taxi, debout sur le klaxon ne manque pas de leur signaler et double à l'arrache. Petite précision, si on double sur une ligne continue en Chine et que qqun arrive en face, c'est pas grave tant que ça passe...
Bon, dans le bus, on a le droit à un film de Kung Fu chinois genre Karaté Kid... Du coup, on regarde la route et on hallucine sur les km d'autouroutes aériennes en construction. Les chinois sont mort de rire devant leur film... Je suis pas sûr qu'ils se rendent vraiment compte que leur pays est en pleine mutation. Pour eux, ces travaux d'Hercules sont quotidiens... Nous on prend peur en se disant que le bulldozer chinois est en route et qu'il va faire très mal une fois bien rödé... Je suis même pas sûr que depuis la France, on puisse vraiment s'en rendre compte. On a quand même du soucis à se faire, croyez moi.
On arrive à Hangzhou, après 4h de bus, on reprend le bus de ville pendant une demi-heure pour arriver au centre avec le lac de l'ouest sous les yeux...