48h après

Bon voilà 48h que je vis à la chinoise. C'est très différent mais, je ne le regrette pas. Le réfugié du premier jour est en fait un voisin mais aussi un très bon ami de la famille (plus de détails prochainement). Bref, il vient, s'installe sur le net et n'en bouges plus: vive QQ (msn chinois). Mon appart se révèle être la maison du bonheur. La porte n'est jamais vérouillée et tout le monde y rentre sans trop frapper. ça ne me dérange pas, je trouve ça plutot marrant.

Mon ayi (femme de ménage) est exceptionnelle, elle s'y sent comme chez elle. Elle a bien raison. A 55 printemps, elle range, nettoie, fixe et refuse surtout que je la paye. Pire, elle me paye le repas, m'offre des fruits et m'invite chez elle, le dimanche, à manger les raviolis chinois. Alors, on ne peut rien lui refuser, vous comprenez bien.

En parlant des repas de famille du dimanche: très traditionnel. Ben en Chine, le dimanche, c'est en famille. J'ai eu en moins de 48h des pluies d'invitations. Mon propio, mon ayi et même les commerçants du quartier, tous m'invitent à leur table. Haha.

On pourra dire ce qu'on veut des chinois, qu'ils sont parfois durs et sans manières mais je m'aperçoit qu'ils ouvrent aussi facilement leurs portes. Ils sont extrêmement accueillants. Un vrai plaisir. Et, je pense même que dans les autres villes tous ce que je raconte doit être monnaie courante. Moi qui pensait vivre seul cette aventure, c'est parfois à des milliers de km de chez soi qu'on se sent le moins seul.